• Par Mastermind

    Vitae

    Un frisson dans la poitrine,
    La chaleur s'écoule hors de son corps,
    Le long de la lame dont il serre encore le manche.
    Il fait nuit, il est seul dans l'obscurité,
    Dans le silence, il se sent bien.
    La veille, un ado marche dans la rue,
    Un ado banal, qui aime ses potes, qui hait les cours.
    Il est triste.
    Le jour précédant, c'est un gamin,
    Il est seul, il s'ennuie.
    Il ne veut pas rentrer chez lui...
    Encore avant, l'enfant mène une vie morne,
    Il va à l'école, il s'y ennuie,
    Il revient chez lui, aucun changement.
    C'est un bébé à présent, il est entouré,
    Il ne comprend pas ces silhouettes qui lui sourient.
    Il a sommeille...
    Un nouveau-né,il n'a pas de nom,
    Il ne voit rien, il a froid.
    Un embryon en formation.
    La vie est simple, aucune pensée..
    Une conscience hors du temps ,
    Elle n'a pas encore été arrachée à son univers.
    Sa vie se résume à sa simple existence.
    Longtemps avant, c'est un être unique entouré de néant
    Il regarde un astre se former,
    L'astre qui acceuillera les nombreuses ramifications de sa pensée,
    Des corps où ne subsitent que des restes de ce qu'ils auraient du être;
    La Terre sera, c'est un nouveau jeu....

    Immortelle

    Née à l'’aube du monde dans un palais d’albâtre
    Un lieu qui ne vit plus dans aucune mémoire
    Où résonnait les pleurs aux voûtes des couloirs
    D’'une enfant merveilleuse mise au monde pour combattre
    Le passage du temps, l’'amertume des années
    Dotée par les puissances de l'’immortalité.

    Dans ta vie tu verras s’élever des nations
    Et s’'affronter les hommes dans des milliers de guerres.
    Tu verras défiler des visages par millions
    Et les plus hautes montagnes se réduire en poussière.

    Ta route sera pavée de méfiance et de crainte
    Où l’'amour sera vain, où les joies seront feintes
    Et tout les maux du monde il te faudra souffrir
    Et survivre à tous ceux que tu verras vieillir
    Car tu devras conter au dernier des humains
    Comment se sont élevés et sont morts les siens.


    Et quand viendra enfin le temps de ton sommeil
    Dors en paix dans l'’attente qu’à nouveau vienne l’'éveil
    Qui renverra ton âme sur les routes de l'’avenir
    Car il a été dit que tu ne devais mourir.


    Quel sage pourra jamais jalouser un tel sort ?
    A l’'éclat de ton rire multi-millénaire
    Qui a tant vu mourir d’amis et de frères

    Quel fou pourrait prétendre avoir peur de la mort.

     

     

    De l'amour de ton corps à la mort de ton âme, je ressens sur mon coeur la morsure de tes larmes.


    L'aurore a vu nos corps réunis pour toujours, mais l'aurore avait tort, dors en paix mon amour.

     Ton visage rayonnait d'une beauté sans pareil, mais tes yeux étaient clos du sommeil éternel...


    Dans tes yeux éclatants au reflet boréal, je vois sombrer mon âme d'une noirceur abyssale.


    Le barrage a cédé, les ténèbres vont s'étendre; en cette nuit de douleur je renais de mes cendres!


    Ses baisers par milliers tels une vague déferlante te noieront dans la joie de ses sourires d'amante.


    Tous les élans du coeur ne sont que vains efforts ,mais les blessures d'amour ne meurtrissent pas le corps...


    Lorsque l'amour est mort et la mort délivrance , la passion nous conduit au seuil de la souffrance.


    Regretter nos paroles dès qu'elles franchissent nos lèvres,puis sourire a nouveau car la vie n'est qu'un rêve...


    Les ténèbres lentement s'insinuent dans mes veines,et la nuit chaque instant se nourrit de mes peines...


    Son visage angélique pleure des larmes de sang quand le feu du désir consume son coeur d'enfant...

     

     

     

                                            F antastique expérience
                                            A u delà des ténèbres
                                            N ier les droits de la vie
                                            T uer pour exister
                                            A narchique dépendance
                                            S ur cette terre en péril
                                            Y -a-t-il encor une chance?

     

     

    [...]

    Depuis un millénaire tu dors dans une étoile..
    Prisonnière en son sein, figée dans le silence..
    De crainte de briser ces chaînes de cristal,
    Qui gardent ton esprit au seuil de la conscience
    Pourquoi donc ai-je fuis cette place a tes cotés ?
    Abandonnant les cieux, victime de ma fierté
    Descendu sur ce monde, où je me suis caché
    Dans le corps d'un des leurs, au creux de ses pensées
    Être d'aspect souriant mais à l'âme tourmentée
    En volant son esprit, son avenir j’ai changé
    Dans la toile de ses sens, lentement je m'enlise
    Mais pour l'Éternité, tu reste ma promise
    Et j'ère dans les ténèbres d'un monde a l'abandon
    Où nulle part ne s'attarde Quelque écho de Ton nom

    [...]

     

     

     

     

    Ange aux ailes brulées, descendue sur la terre

    Perdue sur ce monde, tu te crois anonyme...

    Mais j'ai vu dans tes yeux plus profonds que l'abîme

    La détresse d'être vouée a une vie éphémère...

     

     


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