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    Ponctualité, étend ton règne !

     

    Voilà, je fais partie de ces personnes agaçantes à la ponctualité exacte.

    J’arrive toujours à prévoir le temps qu’il me faudra pour me rendre d’un lieu à un autre, et comme je vois large, j’arrive même régulièrement en avance.

    Partir de chez moi à l’heure même où l’on m’attend mais insupportable.

    Je prends ça pour une marque de politesse quand les gens sont à l’heure.

     

    Je comprends que tout le monde ne soit pas comme ça.

    Mais franchement !!

     

    La plupart du temps, les gens en retard le sont systématiquement. Ils n’arrivent pas en retard une fois de temps en temps mais presque à chaque fois qu’on les attend ! Et c’est la catégorie de gens la moins excusable.

    Prenons un exemple : je connais des élèves qui arrivent tous les matins avec très précisément 10 minutes de retard. Jamais plus, jamais moins. Bon, vu que cela ce répète inlassablement, pourquoi ces personnes là ne partent-elles pas 10 minutes plus tôt de chez elle ? C’est en général une simple question d’organisation.

     

    Je trouve cela d’une impolitesse sans nom que de faire attendre les gens, avec un simple « désolée » pour tout bagage.

    C’est comme dire à la personne qui vous attend : « ça ne me dérange pas de savoir que tu m’attends, que je bloque ton temps parce que je ne suis pas foutu de m’organiser correctement ».

    En plus, souvent, les personnes en retard savent d’avance qu’elles le seront… Est-il alors si difficile de donner le rendez-vous un peu plus tard afin de ne pas faire attendre indéfiniment les gens ponctuels ?

     

    Evidemment, je porte des nuances dans mon agacement.

    Je pardonne les retards justifiés : un accident, un embouteillage, une exception… Mais à l’ère du portable et de la communication quasi- instantané, il est incompréhensible que les personnes en retard ne pensent pas à prévenir !

    Bon, ensuite, je peux comprendre qu’on puisse perdre la notion du temps parce qu’on est avec une personne qu’on aime, qu’on puisse s’apercevoir trop tard de l’heure déjà avancé, qu’on puisse avoir un empêchement, etc.

     

    Ce message s’adresse donc à tous les retardataires chroniques : un peu plus de respect pour les gens qui vous attendent, parce que… C’EST TRES AGACANT !!  

     


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    Le jeune homme marche dans la rue.

     Les gens rient, s’agitent et  s’interpellent autour de lui, mais aucun bruit ne traverse la masse cotonneuse que crée autour de lui la chaleur étouffante de ce mois d’août.

    Il n’entend qu’un unique murmure, qui caresse son esprit comme une fraîche brise matinale.

    « Viens » lui dit-elle, « Je te conduirai là-bas. »

    Il continu de marcher, sans savoir où il va, sans hésiter pourtant sur la direction à suivre.

    La température semble augmenter de minute en minute.

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    Soudainement, un courant électrique remonte violemment le long de son bras droit. Il vient de frôler du bout des doits la veste légère d’une jeune femme. Il est ému un instant, sans savoir réellement pourquoi.

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    Le fleuve n’est maintenant plus très loin et au moment où il fait cette constatation, il comprend que c’est là l’endroit où il se rend.

    La voix qui le guide depuis son réveil (ou son assoupissement psychologique ?) répète une seconde fois : « Viens, je te conduirai là-bas. » On dirait presque qu’elle chante.

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    Le trottoir haut, le pont, la balustrade et enfin le fleuve qui s’étend et se perd dans les brumes de la pollution citadine.

    Il se penche mais l’eau est trop loin, trop floue pour qu’il puisse apercevoir son reflet.

    Il n’entend toujours pas le bruit de la rue mais ce silence intérieur le calme et l’apaise. Tout à l’heure, son cœur cognait si fort qu’il craignait se briser les côtes. Maintenant il respire plus librement, l’air est plus frais sur son visage et il n’a plus peur. Enfin.

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    Il est resté au même endroit plusieurs longues heures, sans bouger, sans ressentir la faim, la fatigue ou la chaleur du soleil.

    Puis la nuit est lentement arrivée et quand les premières froides étoiles sont apparues, la voix qui murmurait doucement s’est éteinte.

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    La chute n’a duré que quelques secondes. A peine le temps d’une ou deux respirations.

    Le choc, l’eau froide et pendant une fraction d’éternité, un visage de femme lui est apparu.

    Maintenant, il pourra la suivre partout.


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