• Patrick Bruel

    Je ne suis pas fan de toutes ses chansons, mais celles-ci, je les aime beaucoup.

    Au bout de la marelle


    Un...Ça commence, comme un rêve Un premier rire, un rien, Ton regard qui se lève
    Deux...On est déjà plus forts À quatre mains, bien sûr, On joue d'autres accords
    Trois...Entre nous deux, tu glisses Un berceau plein de lune, Une envie qui hésite
    Quatre...La valse irrégulière...On cherche la mesure Pour un temps, On s'y perd

    Au bout de la marelle, On sait pas ce qu'on verra...
    Elle nous paraît si belle, d'en bas
    À cloche-pied vers le ciel, À pieds joints, toi et moi,
    On tombe ou on avance d'un pas... On y va

    Cinq...Sur toi la main posée Te protège et m'invite À ne pas trop douter
    Six...Semaines sans te voir Première déchirure Faut-il toujours savoir
    Sept...Vies à vivre ensemble Est-ce qu'on joue assez juste Pour qu'elles nous ressemblent
    Huit...En haut de cette échelle C'est écrit à la craie Huit lettres pour "jeu t'aime"

    Mais au bout de la marelle, On verra ce qu'on verra...
    Elle nous paraît si belle, comme ça
    À cloche-pied vers le ciel, À pieds joints, toi et moi,
    Et surtout pas regarder en bas, Surtout pas

    Bien sûr on sait qu'un jour, la pluie pourrait tomber Mais la pluie c'est peu dire, alors on s'est regardés
    Un rayon de soleil se pointe au coin de la rue Un fou rire, un éclair, alors... On continue

    Neuf...Mois pour lui choisir Un prénom, un ou une, Neuf mois pour devenir...
    Une...Autre vie, d'autres mots Pour quelques boucles brunes Tout repart à zéro

    Mais au bout de la marelle, On sait pas ce qu'on verra...
    Elle nous paraît si belle, d'en bas
    À cloche-pied vers le ciel, À pieds joints, on y va...
    On tombe ou on avance d'un pas
    On y va... Un, deux, trois...


    Je m'attendais pas à toi

    Je parlais de l'amour comme on parle du temps
    sans l'avoir vu au jour sans le connaître vraiment
    J'y pensais comme on rêve j'en rêvais sans y croire
    entre ces coeurs en grève et ces histoires "pour voir"

    J'm'attendais pas à toi j'm'attendais pas à ça
    j'm'attendais pas à moi dans c'rôle là
    J'm'attendais pas à lire autre chose que mon livre
    j'm'attendais pas à vivre au dessus de mes lignes

    Dans cette foule de gens seuls toutes ces vies qui se frôlent
    tous ces corps qui s'en veulent ces chagrins sans épaules
    On respire l'air du large l'air du temps, l'air de rien
    On veut tous prendre le large personne connaît le chemin

    J'm'attendais pas à toi j'm'attendais pas à ça
    j'm'attendais pas à moi dans c'rôle là
    J'm'attendais pas à lire autre chose que mon livre
    j'm'attendais pas à vivre au dessus de mes lignes


    Et puis j'ai vu ta tête un clown aux yeux qui brillent
    tes chagrins dans les fêtes et ton rire qui rougit
    Si forte d'être fragile tes peurs après la nuit
    les princesses que j'ai lu étaient moins farfelues

    J'm'attendais pas à toi j'm'attendais pas à ça
    j'm'attendais pas à moi dans c'rôle là

    Je courrais sans lanterne Vers une aube qui s'enfuit
    aux endroits où l'on s'aiment il ne fait jamais nuit

    J'm'attendais pas à toi j'm'attendais pas à moi dans c'rôle là

    Et le route fut belle de mes rêves à ma vie
    croustillante de dentelle rideaux neufs, nouveau lit
    J'ai posé 1000 questions à mon coeur, à ma tête
    j'ai planté l'vieux garçon au milieu de ses peut-être
    Tous ces jours plus pareils tous ces matins parfaits
    où tes yeux me réveillent dans un rire un secret

    J'm'attendais pas à ça

    Au café des délices

    Tes souvenirs se voilent ça fait comme une éclipse,
    Une nuit plein d'étoiles Sur le port de Tunis
    Le vent de l'éventail De ton grand-père assis
    Au Café des Délices

    Tes souvenirs se voilent Tu vois passer le train
    Et la blancheur des voiles Des femmes tenant un fils
    Et l'odeur du jasmin Qu'il tenait dans ses mains
    Au Café des Délices

    Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

    Tes souvenirs se voilent Tu la revois la fille
    Le baiser qui fait mal Au port El Kantaoui
    Les premiers mots d'amour Sur les chansons velours
    Abibi Abibi

    Tes souvenirs se voilent Tu les aimais ces fruits
    Les noyaux d'abricot Pour toi, c'étaient des billes
    Et les soirées de fête Qu'on faisait dans nos têtes
    Aux plages d'Hammamet

    Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

    Tes souvenirs se voilent À l'avant du bateau
    Et ce quai qui s'éloigne Vers un monde nouveau
    Une vie qui s'arrête Pour un jour qui commence
    C'est peut-être une chance

    Yalil yalil tu n'oublieras pas Yalil yalil ces parfums d'autrefois
    Yalil yalil tu n'oublieras pas Yalil yalil même si tu t'en vas
    Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

    Une nuit plein d'étoiles Sur le port de Tunis
    Et la blancheur des voiles Des femmes tenant un fils
    Le vent de l'éventail De ton grand-père assis
    Et l'odeur du jasmin Qu'il tenait dans ses mains
    Au Café des Délices


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